Alors que la question de la montée en puissance des activistes est devenue un enjeu de Place dont se sont notamment saisis les pouvoirs publics, le Club des juristes a décidé la création d’une commission dont l’objectif n’est pas de prendre parti dans le débat qui oppose les partisans et les détracteurs de l’activisme actionnarial, mais plutôt d’adopter une démarche consensuelle et équilibrée en identifiant les comportements susceptibles d’être préjudiciables au marché et en examinant l’encadrement et les bonnes pratiques qui pourraient être appliquées aux campagnes activistes.
Les travaux de la Commission du Club des juristes ont consisté à auditionner une trentaine de parties prenantes à la problématique de l’activisme actionnarial, représentants des émetteurs et des investisseurs, intermédiaires de marché et des personnalités qualifiées, afin de bénéficier de leur expérience et de recueillir leur avis sur les pistes de droit prospectif. Les autorités compétentes ont participé aux travaux de la Commission en qualité d’observateurs. Pour compléter son analyse, une enquête a été effectuée auprès d’environ deux cents directeurs financiers et responsables des relations avec les investisseurs de sociétés cotées.