EN
Accueil > Actualités > Autres informations > Baromètre Middlenext sur les pratiques de reporting RSE des entreprises moyennes

Baromètre Middlenext sur les pratiques de reporting RSE des entreprises moyennes

Lun. 23|03|2020 Twitter Linkdin Facebook    

2018 est la première année d’application de la loi issue de la transposition en droit français de la Directive européenne sur le reporting extra-financier et c’est une vraie rupture dans la démarche méthodologique des entreprises.

Le champ d’application de la loi est désormais corrélé à la taille de l’entreprise y compris pour les sociétés cotées en Bourse. Néanmoins pour les sociétés cotées la déclaration de performance extra-financière (DPEF) en se substituant au « Rapport RSE » crée au moins pour la première année un surcroît de complexité : non seulement toute la structure de reporting change mais les entreprises doivent communiquer une cartographie de leurs risques extra-financiers.

Ainsi depuis deux ans, les entreprises moyennes cotées doivent établir quatre voire cinq cartographies nouvelles n’ayant ni la même logique (risques bruts et risques nets…) ni la même temporalité : une cartographie générale des risques insistant sur les risques les plus importants pour la pérennité de l’entreprise, une cartographie des risques spécifiques à l’entreprise à publier dans le Document d’Enregistrement Universel (URD), enfin, une cartographie des risques de corruption (loi Sapin II), voire une cartographie spécifique pour les entreprises soumises à la loi Vigilance.

Cet empilage de cartographies se heurte à l’irréductible réalité : qui aurait pu prévoir le risque d’une pandémie d’une telle ampleur ? Ironie ou paradoxe, cela crée aussi un réel nouveau risque pour les directions générales et les organes de gouvernance : comment s’assurer que la gestion de tous ces risques est hiérarchisée et pilotée de manière efficace ?

LeDoTank et Middlenext - conscients que les enjeux sociaux, sociétaux et bien sûr environnementaux sont vitaux pour la planète comme pour les entreprises - se sont associés avec Finexfi pour réaliser ce premier baromètre, synthèse des rapports RSE 2018 des entreprises moyennes cotées. Les 180 entreprises du panel ont utilisé 1850 indicateurs qui ont été regroupés dans 67 familles. Un focus a été réalisé sur les 15 familles d’indicateurs les plus significatifs.

Ce cahier s’attache à étudier dans les différents rapports les pratiques des sociétés moyennes cotées sur 10 éléments clefs en matière de reporting RSE : la structuration des rapports, la gouvernance en matière de RSE, le modèle d’affaires, les parties prenantes, la matrice de matérialité, le choix du référentiel, les politiques et les indicateurs clefs de performance, le périmètre RSE, les objectifs quantitatifs, les OTI.

Un second cahier, réservé aux adhérents Middlenext, décrit de manière très détaillée les indicateurs, les ODD (Objectifs de Développement Durable) et les matrices de rattachement, bref, la boîte à outils pratico-pratique. Il propose également une analyse détaillée des grandes thématiques : effectifs, formation, santé, sécurité, énergie, eau, air, déchets, etc. L’ambition des éditions suivantes sera de définir les ODD et les indicateurs incontournables à utiliser.

Caroline Weber, Directrice Générale de Middlenext a déclaré : « Alors que 90% des sociétés ont utilisé au moins un indicateur « indigène », et au moment où les pouvoirs publics revoient la Directive européenne, il va bien falloir politiquement choisir entre une RSE « pour de vrai » utile et pertinente pour les entreprises, et l’illusoire tentation de la comparabilité de benchmarks inadaptés en voulant normer de manière réductrice des réalités forcément singulières. »

Télécharger le rapport.